Selon le rapport “2013 State of the Enterprise Cloud” de Verizon, l’utilisation de machines virtuelles serait en hausse de 35% et le stockage dans le Cloud aurait augmenté de 90%. *
Ces chiffres ne sont pas étonnants, au regard des nombreux témoignages publiés sur la presse IT, tel que tels que celui de Mickael Lenoir, DSI de Ventadis, et qui témoigne avoir pu diviser ses coûts d’infrastructure par quatre à périmètre constant grâce au Cloud.
Pourtant, tous les DSI ne sont pas encore prêts à l’adopter. La principale raison évoquée serait liée à des problématiques de sécurité.
S’il existe encore des réticences, faut-il donc vraiment basculer l’ensemble de son infrastructure sur le Cloud ? N’y a-t-il pas des alternatives possibles, notamment avec le modèle du Cloud Hybride ? Telles les questions auxquelles nous allons tâcher de répondre à travers cet article.
Des difficultés de passer au 100%
Même si les logiciels en mode Saas représentent aujourd’hui près de la moitié des développements, tous les éditeurs de logiciels n’ont pas encore franchi le pas. En effet, l’adaptation au mode Saas nécessite de retravailler totalement son interface, une démarche parfois délicate et coûteuse à réaliser.
De plus, des limitations techniques peuvent être rencontrées. C’est le cas par exemple des applications dont les fichiers de travail disposent de tailles trop importantes pour une utilisation pratique et aisée via le web. Il s’agit notamment des logiciels liés à la CAO, à la vidéo ou au SIG. Cette problématique peut donc nécessiter de conserver un mode client / serveur en interne.
Outre de possibles limites techniques, les éditeurs doivent également dans le cadre du Saas revoir leur marketing, leur business modèle et l’ensemble de leur stratégie. L’ensemble de ces changements peut parfois ainsi représenter plusieurs mois de travail et de recherche et développement.
Enfin, reste la problématique de la sécurité : certains DSI et dirigeants ne sont pas encore prêts à basculer leurs données les plus sensibles sur des architectures externes. Ainsi, les informations à caractère politique, économique ou stratégique, et considérées comme critiques par l’entreprise doivent dans un premier temps rester en hébergement local.
Ce qui ne veut pas dire que les autres types de données, messagerie, CRM ou logiciels collaboratifs, ne peuvent pas quant à eux bénéficier de la flexibilité offerte par le Cloud Computing.
Infrastructure hybride cloud : les avantages
Ainsi, lorsque les entreprises souhaitent conserver une partie de leurs données en hébergement interne, une infrastructure hybride peut leur permettre de bénéficier dans le même temps des avantages offerts par le Cloud.
Héberger en externe les données dont la croissance est devenue trop exponentielle, afin de bénéficier de la souplesse d’évolution des capacités d’hébergement, diminuer une partie de ses coûts de fonctionnement, et s’offrir une nouvelle souplesse, avec la possibilité de changer facilement de solution logicielle, tels sont quelques-uns des avantages possibles d’une utilisation – même partielle – du Cloud.
Ce type d’infrastructure permet alors aux entreprises de basculer sur un mode Cloud service par service, à leur rythme, en fonction de l’analyse des coûts, des besoins en disponibilités, en sécurité ou encore des obligations légales de l’entreprise en matière de gestion des données.
Ainsi, au fur et à mesure du temps, et de la maturité de l’utilisation du Cloud au sein de l’entreprise, le serveur interne se simplifie, tandis que se développent les services routés vers l’extérieur via des flux sécurisés. Et c’est en comparant les performances et les coûts des différents services que les entreprises pourront prendre la décision de basculer davantage leur système vers l’extérieur ou de continuer de s’appuyer sur leurs ressources internes.
Ainsi, alors que le Cloud fait de plus en plus d’émules, celui-ci n’est pas encore totalement adapté à toutes les entreprises. En fonction de certaines contraintes techniques, politiques ou sécuritaires, ces dernières pourront préférer conserver l’hébergement d’une partie de leurs données ou de leurs applications en interne.
Mais pour autant, l’utilisation du Cloud ne leur est pas totalement fermée. En effet, des solutions de Cloud hybride sont aujourd’hui possibles, et permettent de combiner les avantages de ces deux modes de fonctionnement, tout en apportant davantage de souplesse à l’ensemble du système. Le Cloud hybride est ainsi la solution pour basculer progressivement dans le Cloud, sans bousculer l’ensemble de ses processus, et en parfait accord avec ses exigences métiers et sa stratégie.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre page Cloud Hybride.