Touchée par la crise depuis 2008, la DSI doit se réinventer. Selon le syndicat Syntec Numérique, en 2013, il faut s’attendre à une croissance de seulement 0,7 % pour l’ensemble du secteur informatique, ce qui reste très faible au regard des précédentes évolutions.
Pour les DSI, cela veut dire des budgets réduits et des projets remis en question, alors que les attentes des directions et des utilisateurs, elles, ne faiblissent pas.
Mais moins d’investissement et de projets, ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle : en effet, c’est l’occasion pour la DSI de faire le point sur l’état de son parc applicatif et peut-être même de faire le ménage. Et puisque l’optimisation des coûts est devenue un enjeu majeur, c’est également l’occasion pour la DSI de faire ses preuves auprès de la direction.
Analyser l’existant
Prise par le temps et par de perpétuelles nouvelles demandes, la plupart des entreprises possèdent un système d’information vieillissant, et mal maîtrisé.
La première étape de l’optimisation des coûts passe d’abord par une analyse de l’existant afin de faire la chasse au gaspillage.
Il s’agit ainsi de repérer les serveurs, les applications ou les licences qu’il n’est plus utile de maintenir.
Les raisons de stopper une application peuvent être nombreuses : par exemple, le besoin n’était que temporaire, le coût par utilisateur est peut-être devenu trop important, ou encore, l’application n’est actuellement plus maîtrisée et ne pourra donc pas être dépannée en cas d’incident.
Autre étape de cette analyse de l’existant : mieux contrôler les utilisateurs, leurs rôles et leurs accès. En effet, l’accès à certaines applications peut entraîner des problèmes de sécurité ou de fuites d’information coûteux. De même, l’accès au Web de façon abusive coûte chaque année très cher aux entreprises. Il est donc important de définir précisément quels utilisateurs ont accès à quelles applications ou à quel service, à quel moment et pour combien de temps.
Externaliser
Rationaliser les coûts, cela peut également dire externaliser un certain nombre de prestations ou de services. Il peut s’agir de prestations de services trop coûteux, ou qui n’ont qu’une faible valeur ajoutée pour l’entreprise. Il peut s’agir également d’éviter les investissements peu pérennes et de garder une capacité à rebondir ou à évoluer facilement face à une technologie ou à une application.
Adopter de nouveaux business model
Le secteur informatique bénéficie de l’invention de nouveaux business models, et notamment du transfert des dépenses en investissement en capital vers des dépenses opérationnelles, que l’on appelle le mouvement du Capex et de l’Opex. Les DSI ont ainsi la possibilité de basculer de leur ancien modèle vers le Saas et le Cloud computing, afin de bénéficier de leurs nombreux avantages, entre autres la réduction des coûts et une flexibilité accrue.
De l’espoir pour la DSI
Ainsi, les DSI ne se retrouvent pas démunis devant la crise, car le secteur informatique est jeune et c’est un des seuls secteurs qui dispose des ressources pour rebondir, voire pour se réinventer.
Les DSI possèdent de nombreuses solutions pour accompagner les évolutions de leur entreprise tout en continuant d’encourager l’innovation. Pour réduire drastiquement les coûts, tout en améliorant la qualité des services, la DSI doit réinventer son modèle et procéder à un certain nombre d’arbitrages, tout en n’ayant pas peur d’investir dans les technologies innovantes que sont le Cloud Computing, le décisionnel, le big data…
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