Alors qu’il y a 10 ans, 82% des PDG estimaient que capital humain était leur principal actif, désormais la donne a changé, et aujourd’hui la première valeur de l’entreprise, c’est le capital informationnel. C’est ce que relate l’index sur la valeur de l’information de PwC/Iron Mountain, une enquête réalisée chaque année lors du forum Davos, le forum économique mondial.
Les problématiques liées à la donnée sont bien sûr, son exploitation, mais également sa conservation. Une mauvaise manipulation, un virus ou une panne suffisent pour endommager des données, voire même pour les perdre totalement. La plupart des entreprises n’envisage ce problème que lorsqu’il est trop tard.
De plus, avec la complexification des systèmes d’information, la croissance du volume de données à gérer, l’augmentation des problèmes de cyber-sécurité, rares sont les entreprises qui maîtrisent tous les aspects de cette protection de l’information.
Enfin, il y a également la problématique du budget, qui reste à la base de la majorité des décisions en matière de pilotage du système d’information.
Le défi des DSI, c’est de trouver des solutions qui répondent à toutes ces problématiques, tant sur le plan technique, que des compétences et, bien entendu, du budget. C’est pourquoi de plus en plus d’entreprises recourent désormais à des packages “clés en main” proposés par les fournisseurs informatiques et les hébergeurs, et qui comportent généralement un aspect technique et un aspect service. On parle alors de sauvegarde managée. C’est ce concept que nous allons vous présenter dans cet article.
La sauvegarde managée, un service tout-en-un
C’est le principal avantage de ce type d’offre, la sauvegarde managée réunit à la fois des caractéristiques technologiques avec la réponse à des besoins précis, et un service délégué.
Nous allons vous présenter en suivant chacun de ces points :
- La sauvegarde managée offre une stratégie de sauvegarde experte, c’est-à-dire, mise en place avec une méthodologie rigoureuse, par un personnel spécialisé. Les données sont chiffrées de façon à être mieux protégées et à être en conformité avec d’éventuelles spécificités de la législation.
- Ce type de sauvegarde permet de réduire le risque au minimum avec la redondance des moyens de stockage. Les technologies de duplication mises en place permettent de répliquer sur des sites secondaires l’ensemble des sauvegardes.
- La sauvegarde managée offre une disponibilité des données qui doit être maximisée. Généralement le prestataire s’engage sur un taux de disponibilité, et sur la gestion de la continuité opérationnelle. Des priorités peuvent être établies, notamment pour les données les plus critiques.
- Enfin, le prestataire peut s’engager sur la réalisation d’un reporting régulier : les rapports permettent de suivre les actions menées et le bon déroulement de l’ensemble des opérations.
Des options supplémentaires possibles : le PRA et le PCA
Dans le cadre d’un sinistre, des services complémentaires à la sauvegarde managée peuvent être fournis. Par exemple, le prestataire peut s’engager sur les délais dans lesquels il peut remettre en état de fonctionnement le système d’information. On parle alors de PRA (Plan de Retour à l’Activité). L’objectif est de redonner accès à l’ensemble des données le plus vite possible, au regard des contraintes acceptables par la structure.
De la même façon, le prestataire peut s’engager à mettre en œuvre des moyens spécifiques pour assurer la continuité de l’activité, sans coupure, et ce quel que soit le sinistre rencontré. On parle alors de PCA, ou Plan de Continuité d’Activité. Les méthodes employées dans le cadre d’un PRA ou d’un PCA peuvent être variées, préventives ou curatives. En général, il s’agit surtout de moyens techniques, de formation des utilisateurs, mais aussi et surtout, de service et d’assistance au dépannage.
Sauvegarde managée et réduction des coûts
Mais bien entendu, ce qui intéresse toute structure, c’est maîtriser ses coûts. En matière de sauvegarde, la gestion, la création ou l’expédition des bandes de sauvegardes peuvent se révéler coûteuses, et il n’est pas toujours facile de disposer des ressources humaines pour effectuer ces opérations au quotidien. C’est pourquoi l’une des priorités des DSI est de réduire les coûts opérationnels et les dépenses d’investissement, tant en infrastructures matérielles ou logicielles qu’en compétences.
Le recours à une prestation packagée sous forme de service payable mensuellement, et la mise en place de routines automatiques permettent ainsi de réduire le coût total de possession et de mieux prévoir les coûts mensuels. La sauvegarde managée répond ainsi à cette demande de rationalisation budgétaire, tout en permettant un service expert, adapté au besoin de l’entreprise.
Ainsi, la sauvegarde managée est un service tout-en-un, qui permet d’obtenir une meilleure sécurité pour ses données et de disposer d’une disponibilité continue ou de préserver la disponibilité des données critiques en cas de panne. Meilleure conformité à la législation et réduction des coûts font également partie de cette prestation, qui devrait séduire de plus en plus d’entreprises à l’heure du Cloud Computing et de la recherche d’une meilleure protection face aux attaques de sécurité informatique qui ne cessent de toucher de plus en plus en plus tous les types de structures, PME et TPE comprises.
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